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FP n°27 : La Maison de Jay
OUPS, j'avais oublié d'enregistrer cet épisode ! voilà, c'est réparé, mais il n'est plus à la bonne place.... Désolée !
FP n° 27
LA MAISON DE JAY
Les pupilles dilatées, Dérik cherchait à retrouver son souffle habituel... Il redevenait lui-même... Sa mémoire revenait, claire, précise... Les souvenirs fusaient, explosaient jusqu'au vertige dans sa tête...
Echecs, humiliations subies, idées noires s'entremêlaient et l'enfermaient au fond de sa souffrance....
Le choc était rude !
Une drogue avait gelé son esprit, mais il retrouva sa rage telle qu'elle était là où il l'avait laissée... Rien n'avait changé ! Elle lui collait toujours à la peau.
Les membres du groupe poireautaient dans la fournaise autour de lui, dans une ambiance de crise silencieuse, chaleureuse et solidaire... Ils savaient.... Ils étaient passés par ce périlleux passage.... Ils comprenaient !
Leur compassion était si tangible qu'elle fut pour Dérik comme une lueur d'espoir à laquelle il se raccrocha.
Le Psy les renvoya à leurs occupations par un signe de tête amicale, et Dérik se retrouva seul face à face à Jay qui cachait son inquiétude derrière un large sourire.
Le silence s'alourdissait, devenait pesant....
Jay respecta le mutisme de Dérik qui restait sur ses gardes. Parler lui était un effort surhumain... Il étouffa ses rancoeurs, sa colère, sa peur.
Il avait agi jusqu'à maintenant d'une manière tellement irrationnelle, souvent contre son intérêt. Allait-il encore passer sous l'emprise d'autrui, aliéner son libre arbitre ?
Tout était arrivé si vite ! Il avait besoin de réfléchir, de rassembler ses idées....
Jay le regardait sans cesser de sourire, avec une bienveillance qui exaspéra Dérik.
Dans la beauté chaleureuse du visage du Psy, Dérik y décela le bref scintillement d'un ailleurs, celui d'un paradis à jamais perdu... Fugitive lueur qui laissa en lui une vive et profonde empreinte. Porte ouverte à l'espérance... à la confiance.... ?
Après sa séparation avec Mylan, il avait été incapable de faire face mentalement ... Il avait fui ce souvenir pendant des années avec un désespoir orgueilleux infini.
A présent, subitement, ce souvenir revenait le frapper de plein fouet...
Une pulsion de vie galvanisa son corps... Il prit brusquement le parti de bouger, de s'asseoir... Il refusa de s'enliser une fois de plus dans un attentisme dégénérant...
"Je ne raffole pas des bilans" se lança t-il soudain, "mais je dois reconnaître que toute une partie de ma vie, engluée dans des études brillantes, puis dans une carrière ambitieuse, s'est engloutie dans un océan d'amertume.
"J'ai l'impression d'être un noyé qui essaie de refaire surface pour y chercher de l'air !"Angoissante certitude que la mort m'a cueilli au fait de ma réussite.... Pourquoi ? pourquoi ?"
"La vie continue", lui répondit laconiquement Jay...."Veux-tu venir chez moi ? Nous y serons plus à l'aise pour discuter ..."
La force tranquille de Jay acheva de rassurer Dérik... Il se laissa couler dans la confiance... et se levant, le suivit jusqu'à sa spacieuse cabane un peu à l'écart, près de la Forêt, en plein coeur d'une végétation exubérante aux fleurs éclatantes, entourée d'une magnifique véranda... Tout fut soudain si simple !
Ils montèrent l'escalier de bois menant à la terrasse qui entourait la maison. Un auvent de canisses et des volets de chanvre tressé déroulés fermaient la terrasse, la protégeant de toutes parts des ardeurs éblouissantes du soleil...
Dérik observait attentivement chaque détail et notait tout mentalement. Il pensait à sa future maisonnette.....
L'auvent de canisses, posé sur un cadre en bois et des poutres de bois, favorisait l'ombre. Du très beau travail !
Sur la terrasse, des fauteuils en rotin, un lit de rotin tressé et une table de bois invitaient au repos. A l'autre bout de la terrasse, un brasero en terre cuite posé sur des pierres plates...
Jay sortit un briquet de sa poche et alluma le brasero rempli de petits bois et de crottins de chèvre, puis jeta une poignée de feuilles de margousier. Une fumée nauséabonde s'éleva dans l'air surchauffé. Il posa une grille en fer sur le brasero, puis invita Dérik à entrer chez lui.
Ils pénétrèrent dans une pénombre rafraîchissante. Le Psy prit une casserole dans une des corbeilles carrées en rotin alignées dessous un plan de travail sous la fenêtre donnant sur la terrasse, la remplit d'une eau claire tirée d'une outre en peau de chèvre accrochée à une poterne le long du mur latéral droit, et la porta sur la grille du brasero.
Dérik, stupéfait, admirait le refuge chaleureux et cosy de Jay, dans lequel il devait faire bon s'y lover. Manifestement, Jay y vivait seul ! La maison répondait merveilleusement à un rêve d'enfant
Oui, un véritable rêve de Robinson Crusoé ! Cocon de douceur d'une simplicité brute mais de bon aloi embaumant la citronnelle qui pendait par bouquets du plafond...
La lumière, qui filtrait à travers la structure ajourée des murs en rotin tressé, réveillait la décoration où se côtoyaient matériaux bruts et matières naturelles, créant une atmosphère feutrée, douce et délicate, une ambiance zen apaisante que venaient réchauffer les couleurs vives de coussins africains... et se comportait comme une source de lumière indirecte... Ces panneaux de rotin tressé se mariaient harmonieusement avec le mobilier en bois et rotin...
Dans la pièce à vivre, Jay avait organisé une mini-cuisine composée d'un meuble avec un plan de travail sur lequel trônait une superbe vasque de terre cuite munie d'un trou d'évacuation et d'un tuyau flexible noir qui acheminaient les eaux usées sous la cabane sur pilotis.
Une calebasse en bois à droite de l'évier devait certainement servir d'égouttoir, ou de cuvette... pensa Dérik qui examinait tout avec une extrême attention malgré l'impolitesse évidente de son attitude.... Sur une longue étagère sur pieds, posée comme un pont le long du mur sur le plan de travail s'alignaient des poteries fermées étanches munies d'étiquettes avec un dessin stylisé représentant le contenu..
Jay l'observait avec un sourire satisfait ! Dérik reprenait goût à la vie...
Une zone de rangement sous l'évier, constituée de paniers en rotin fermés d'un couvercle, recevait la vaisselle. Un petit meuble en bois de 3 étagères sous la gourde de peau, recevait des caissons de bois remplis de cendre de bois dans laquelle étaient soigneusement rangés des fruits et légumes de toutes sortes...
En face de cette petite cuisine se dressait une table de bois brut sous laquelle s'encastraient des tabourets en bois et rotin tressé....
Un salon s'organisait ensuite, avec une élégante banquette composée d'un lit tressé en rotin couvert d'une couverture en toile grossière bariolée repliée en plusieurs épaisseurs afin d'avoir une assise plus confortable, et de coussins multicolores au style résolument africain, le long du mur face à la porte, ainsi que de plusieurs fauteuils en rotin, chacun munis d'un coussin coordonné à ceux de la banquette, autour d'une table basse en bois... Au-dessus de la banquette, une superbe tapisserie africaine multicolores aux dessins géométriques ... Des tableaux et objets africains illuminaient la pièce à vivre de leurs vives couleurs...
"Quel raffinement !" s'écria spontanément Dérik, effaré . Il en avait oublié le motif de sa venue dans ce lieu paradisiaque... en pleine Jungle ....
Jay éclata d'un rire comblé !
"Beaucoup de trocs avec les locaux !" expliqua t-il ... Chacun organise sa maisonnette suivant ses désirs... J'avoue avoir des goûts de luxe... Et Lilou m'a beaucoup aidé en m'apprenant l'art du tissage avec différentes matières trouvées alentours"
"Veux-tu visiter ma chambre ?"
"Oh que oui ! avec grand plaisir !" lui répondit Dérik avec les yeux brillants de l'enfant débarqué au beau milieu d'une caverne d'Ali-Baba en plein désert....
Il suivit Jay vers une ouverture dans la cloison de rotin tressé qui séparait la pièce à vivre de la chambre, et se retrouva dans une pièce spacieuse aérée par deux fenêtres sur chaque parois latérale, fermées par des voilages de moustiquaire et des volets de chanvre tressé...
Une longue moustiquaire descendant du plafond entourait un véritable lit d'une personne sur pieds de bois et sommier tressé, recouvert par un dessus de lit en toile grossière aux dessins africains, sous lequel se devinait le sac de couchage, complété par un coussin assorti au dessus de lit... Sous le lit, en partie cachés par la couverture bariolée se profilaient d'immenses coffres en rotin tressé... contenant certainement les vêtements de Jay !
Ce lit était éloigné du mur de gauche par une petite table de bois brut sur laquelle brûlait un mélange de plantes dans un petit brûlot en terre cuite en diffusant une fumée aromatique puissante... Jay prit une pincée de poudre dans une poterie à côté du brûlot et la jeta dans les braises...Dans l'angle formé par le mur de gauche et la cloison séparatrice, s'emboîtait un meuble étagère triangulaire, muni d'une vasque identique à celle de la cuisine, d'où sortait le même tuyau noir disparaissant dans un trou du plancher de la cabane... Au-dessus de la vasque faisant office de lavabo, un grand miroir dans lequel se reflétait le pointillisme mouvant de la lumière tamisée, filtrée au travers des murs ajourés, et le décor feutré de la chambre .
Sur le meuble souriaient de charmantes petites poteries en terre cuite striées de dessins géométriques dans lesquelles se chamaillaient brosses à dent, rasoirs et autres babioles de toilette... En dessous du plan supportant la vasque, un grand coffre en rotin tressé fermé... Sans doute les serviettes de toilette, pensa Dérik !
Une décoration pratique, très astucieuse... Il en sifflait d'admiration !
Des tableaux vivement colorés, des masques africains agrémentaient les murs...
Devant Dérik un immense bureau en bois sous la fenêtre, le long du mur de droite, encastré entre deux meubles étagères croulant sous les livres...
Pas évident de rouler ou dérouler le volet de rotin, réfléchit Dérik surpris... à moins de monter sur le bureau ? Il fut soulagé d'apercevoir des ficelles munies d'une boule de bois à leur extrémité sur lesquelles il suffisait de tirer pour remonter ce fameux volet tressé... et remarqua les crochets sur les côtés intérieurs de chaque meuble étagères dans lesquels viendraient s'enrouler et se coincer les boules de bois des ficelles... Waouuuh !
Entre l'espace restant sous la fenêtre et le plan de travail du bureau s'alignaient bien sagement le long du mur toute une série de paniers d'osier tressé bourrés de dossiers ou de fiches !!!
"Dans quel but ?" se demanda soudain Dérik avec inquiétude...
Des petites poteries rigolotes recevaient des stylos, crayons, et autres objets de bureau totalement inattendus dans ce lieu du bout du monde... Provenaient-ils du troc aussi ?
Dérik était saisi par la propreté et la rigoureuse ordonnance de chaque chose... qui reflétaient l'esprit d'organisation du maître des lieux... Quelque chose le gênait, il ne savait quoi !
Cet espace optimisé au maximum, rigoureusement ordonné, cachait-il une espérance folle de vouloir organiser le monde ? d'ordonner le monde ? d'ordonner au monde ?
Ou bien révélait-il une faille, une compensation inconsciente de vouloir faire face à ce monde insaisissable, impitoyable, de la Jungle dont la logique implacable était si difficile à décoder, à supporter... ?
Voulait-il organiser autour de lui un monde stable quant aux choses et aux êtres afin de se rassurer ?
Dérik se rappela cette réflexion humoristique de Jay qui avait tant fait rire le groupe :
"Je tente d'écoper une barque avec un dé à coude !" (Episode n°17 - ICI)
Il se demanda avec appréhension s'il ne devenait pas lui-même paranoïaque .... Allons, allons ! Pourquoi son cerveau, bien que privé de son assistant personnel, ne savait il plus apprécier les gens et les choses à leur juste mesure ....? Lui qui désirait tant être libre dans ses ressentis sans aide artificielle ! Le voilà qui continuait à gamberger négativement à la moindre impression dérangeante.... Les claques reçues lui avaient-elles fait perdre son bel optimisme brillant qui l'avait propulsé tout en haut de l'échelle sociale... ?
Il fallait reprendre son destin en main, au plus vite...
"Je suis vivant, en bonne santé physique ! voilà la vraie richesse de la vie !" se gourmanda t-il vivement.
Jay, qui avait jeté une poignée de feuilles de citronnelle dans l'eau bouillante de la casserole, sortit 2 gobelets en inox d'un casier sous la vasque de la cuisine, puis alla chercher le breuvage brûlant et en remplit les gobelets... Puis sortant quelques fruits de la cendre, il les lava dans la calebasse à côté de la vasque, les posa sur une gamelle en inox, jeta l'eau sale et rinça soigneusement la calebasse et la vasque... Puis il ramena gobelets fumants et fruits sur la table basse du salon..
Il invita Dérik à s'asseoir confortablement dans un des fauteuils en rotin tressé, s'assied en vis à vis et attendit..
Luciole
A SUIVRE
Cliquez sur chaque ligne pour avoir le Chapitre correspondant :
1ère Partie : Catlin - L'Homme Augmenté" en 2050
3ème Partie: Les Tours d'Habitations écologiques et connectées - la Canopée
4ème Partie : Mylan - Disparition des "Insurgés" - Perte du "Moi"
Tags : La Cabane dans la Jungle, Jay, la mémoire retrouvée, Dérik, malaise, psychologue, la Terrasse, la cuisine, le salon africain, la chambre africaine
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Commentaires
Derik reprend ses esprits et fait le bilan ... la vie continue. Le petit chez soi de Jay est bien agréable, même s'il se contente de peu.. j'aime bien les petits détails que tu cites comme le brasero et la calebasse, ça donne de la vie au lieu. Le salon et la chambre, style ethnique sont très tendance en ce moment... J'aime bien le passage: un grand miroir dans lequel se reflétait le pointillisme mouvant de la lumière tamisée... c'est joliment dit! Les installations sont ingénieuses et l'endroit agréable et propre.... Mais cela cache-t-il quelque chose?
Bravo pour ton imagination!
bisous
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Mardi 7 Août 2018 à 13:42
Coucou Maryline
Un grand merci pour ton sympathique commentaire... Je suis si contente que ce texte te plaise !
J'ai mis un sacré temps à concocter ce passage, j'avais les images en tête, mais pas sur Internet ... Ouf, j'ai fini par trouver à peu près ce que je désirais !
Ah c'est tendance ? j'ignorais ! Je n'aime pas les masques, ils m'épouvantent... mais les couleurs, ça oui ! Pas trouvé le brasero et les tableaux imaginés, ni les coussins... tant pis !
Je vais me mettre aujourd'hui pour la suite... qqs idées, mais pas l'idée fil conducteur ! la chaleur ramollit les neurones....
Merci encore...
Gros bisous sous la clim
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Une suite fort intéressante, Luciole !
Bonne journée !
Gros bisous♥
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Mardi 7 Août 2018 à 13:32
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J'aimerais une terrasse comme celle-là mais pas le courage de le faire. Cela viendra peut être un jour mais il faut monter des piquets assez hauts pour que le soleil ne pénètre pas. Merci pour ces épisodes où on s'envole loin. Bonne semaine Luciole. Bises.
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Lundi 6 Août 2018 à 21:17
Oh c'est gentil Elisabeth ! Nous sommes en plein travaux pour une terrasse (béton
car bois interdit chez nous !) mais pour la pergola, ça attendra .... J'espère qu'elle sera faite rapidement ... avant qu'on ne meurt ! car impossible d'aller sur la terrasse sans pergola tant le soleil cogne.
Bisous et à bientôt
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Bonjour ma petite Luciole
je me suis installée confortablement dans mon fauteuil pour lire se petit roman passionnant je te taquine c'est une très belle histoire. J'espère que tu vas bien pour ma part je ne reste pas trop devant mon PC car lui aussi dégage de la chaleur vivement que le temps se rafraîchisse car je n'en peu plus c'est épouvantable ce que l'on subi en se moment je suis complètement HS. Passe une douce semaine gros bisous Marlène
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Lundi 6 Août 2018 à 21:14
Merci ma douce ! tant qu'à faire, il vaut mieux être fort bien installée dans son fauteuil ....
Par ces chaleurs torrides, c'est mieux....
Obligée de me rendre au village voisin pour RV médecin : un enfer ! 32° à l'ombre... Je suis super contente d'être enfin rentrée bien au frais sous la clim ! Bien qu'il soit 21 H 12, plus de 26° dans mon bureau !!!
Protège toi bien et fais attention à toi .... Ces chaleurs ne sont plus de "nos âges" canoniques ....
Gros bisous Marlène et à plus, dès que je peux
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Bonjour Luciole ( ou bonne nuit
)
Ce récit est passionnant. C’est tellement vivant. J'aime beaucoup les descriptions très détaillées, minutieuses. ce que l'on doit être bien dans ce hamac. La couverture multicolore est splendide.
Quel étrange psy!
Bon dimanche Luciole
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Lundi 6 Août 2018 à 21:08
Un grand merci Martine.... Je suis très touchée !
Pour le psy : j'hésite ! n'arrive pas à me décider... en fait Dérik me mènera par le bout du nez, comme d'hab !
Pas encore eu le tps pour concocter la suite... même pas encore d'idées... ça viendra ! Il me faut être bien tranquille et n'avoir rien en cours... sinon pas d'inspiration !
Un dimanche avec un orage fort violent et pluies idem... Fête au village de gâchée !
aujourd'hui, une chaleur terrible : 32° à l'ombre !
Bonne soirée toute douce et bisous
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bonsoir ma belle et la suite ?, il a fait encore chaud , vraiment ras le bol , les enfants sont rentrés de Bayonne , faisait 23 , ils avaient froids , une petite laine n'était pas de trop , contrairement à nous qui crevons sous cette chaleur , bonne soirée , bisous
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Lundi 6 Août 2018 à 21:04
Coucou Calinette
La suite est en rideau pour l'instant ! pas une minute à moi !
J'ai été obligée d'aller jusque chez le médecin aujourd'hui : 33° à l'ombre ! la clim ne suivait plus dans la voiture....
C'est vrai qu'en dessous de 25°, je mets un gilet désormais ! c'est fou ce que le corps s'habitue ... Quand nous étions encore dans les Vosges, je crevais de chaud à cette température là !
Bisous chère amie et bonne soirée pas trop lourde
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Du raffinement……...Presque du luxe !!
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Vendredi 3 Août 2018 à 15:50
Mon envie de Robinson Crusoé qui doit ressortir dans cet épisode ! J'ai tjrs rêvé d'une cabane au bord d'un lac en pleine forêt... Le feu de bois, la vie dehors...
Et qqs couleurs vives rehaussant la chaleur du bois de la cabane, au pied d'une cheminée qui flambe...
Le rêve, quoi ! Avec un minimum de confort...
Merci Daniel
Bises
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Bonjour Luciole,
Une histoire palpitante … Merci et à quand la suite ?
Il fait déjà chaud mais ici il y a de l'air, c'est déjà ça.
Passe une bonne journée, grosses bises, Véronique
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Vendredi 3 Août 2018 à 15:43
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Merci à toi chère Zaza... Je raffole aussi de cette terrasse ! et surtout de ce système de volets relevables...
Gros bisous à toi
Bonne soirée
(l'orage gronde au loin : va-t-il pleuvoir ?)
Coucou Luciole,
Merci pour cette suite captivante. La terrasse ombragée me plait bien.
Bises et bon mercredi
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Les descriptions du lieu sont formidables et les sensations de Derik nous unissent au personnage
J'aime beaucoup les petites poteries
Merci Luciole
Gros bisous et bonne soirée
Cendrine
Merci de tout coeur Cendrine... Je retrouve grâce à toi l'univers magique de Jay, que je n'ai pas encore eu le temps de relire...
Bisous ravis