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Gare à l'eau qui dort n°26 - Le Daron engraine
"Gare à l'eau qui dort n°26
LE DARON ENGRAINE !
Beethoven : "la colère pour un sou perdu" - rondo on 129
Daron
N. M.: « Père ». Dérivé : N. F. daronne
Daron fait lui aussi partie de ces mots qui sont beaucoup plus anciens qu'ils n'y paraissent : C'était déjà un mot d'argot au XVIIIe siècle !
On suppose qu'il viendrait du croisement entre deux mots : dam « seigneur » et baron. Un mot-valise qui s'inscrit dans une logique patriarcale où le père est en quelque sorte le seigneur, le chef de la famille, celui qui en a l'autorité.
Le mot n'a donc quasiment pas changé et était employé plus ou moins de la même manière, hormis une petite digression dans les années 1930 où il signifie aussi plus généralement « patron » (de cabaret ou de maison close, par exemple).
Engrainer
V. : 1. « provoquer un conflit, se disputer ». 2. « entraîner, influencer ».
Dans engrainer, on entend le chant des cigales, le moulin qui brasse l'air de ses ailes, le grain et la graine. La toute première signification connue du terme (XIIe siècle) renvoie au départ au grain que l'on entassait dans le grenier.
Aujourd'hui, engrainer ou s'engrainer signifie plutôt que l'on se prend le bec, que l'on déclenche une dispute, que l'on cherche des noises.
Faut-il y voir le grain de sel que l'on ne peut pas s'empêcher de rajouter, la gangrène, la mauvaise graine que l'on plante pour corrompre la situation, faire dégénérer la situation ?
Engrainer pourrait aussi, plus simplement, être une déformation de engrener, et avoir plutôt un rapport avec l'engrenage : quand on a mis le doigt dedans, un mouvement est déclenché, et on ne peut rien faire pour le stopper
Effaré, Tom allait de surprise en surprise ! (Episode précédent - cliquez sur la phrase)
Le père accabla Tom d'une glaciale indifférence, inclina vaguement la tête puis le regard fuyant, se tourna vers l'Officier de police le plus proche et engagea avec lui une conversation confidentielle qui excluait ostensiblement sa fille et Tom de son espace intime.
Tom avait conscience de vivre un moment singulier, décisif ! Sensation mortifiante d'avoir été le guignol qu'on envoyait à la casse après avoir bien amusé la galerie...
Puérilité consternante de l'outrecuidance !
Ses repères s'effondraient ! Inutilité du fatras philosophique et psychologique, inculqué pendant des années, balayé par une tenue sportive inadéquate qui l'avait privé de tous ses moyens au moment opportun, lui, l'ex-caïd de la Cité....
Il aurait dû régler le problème avec ce qu'il connaissait le mieux : les poings ! Sur ce domaine, il était imbattable : ce baron-de-pacotille sclérosé et friqué, qui se comportait comme un chef de clan, n'aurait eu aucune chance....
Mais peser sur la destinée d'autrui lui répugnait ... d'autant plus quand autrui se nommait Louise ! D'accord, il était de nature plutôt porté sur la castagne, mais n'en demeurait pas moins ouvert aux autres....
Moralité : il n'entrera plus jamais dans un château autrement qu'en smoking !
Ouf, l'humour était sa sauvegarde intérieure... Il faillit éclater de rire !
Il se consola en pensant que les mots pouvant convenir à une telle situation n'étaient pas possible avec ce genre de personnage. réfractaire à toute pédagogie qui aurait pu lui adoucir le caractère....
Non, rien à regretter, il n'aurait pu modifier le cours de cette désastreuse matinée....Il observa attentivement les Officiers de police qui entouraient le Baron.... Ils flirtaient avec recul, distanciation et prudence calculée.... Tom remarqua leur manque d'enthousiasme flagrant.... leurs attitudes embarrassées... leur ton compassé....
Bon sang, ces fonctionnaires de l'Ordre public le craignaient.... Seul leur Chef semblait fort décontracté et lui parlait d'égal à égal, sans ménagement....Tom ramassa ces furtives impressions et s'en trouva réconforté, fortifié....
Louise le tira par le bras.... Il décela une brève lueur de fureur dans ses yeux . Elle détourna vivement la tête, mais il eut le temps de voir rouler des larmes sur ses joues pâles... Elle l'entraîna doucement vers le Hall d'entrée, puis dans la cuisine côté coin-repas familial...
Les policiers allaient et venaient, les bras chargés de cartons remplis de dossiers et des ordinateurs de Damien, qu'ils emportaient dans les voitures garées devant la grande Entrée du Domaine...
Ida, la cuisinière, le visage crispé inondé de larmes, reniflant discrètement, s'éclipsa dans l'arrière cuisine. Louise et Tom s'installèrent l'un à côté de l'autre sur les chaises rembourrées autour de la magnifique table...
Louise s'affala soudain, les bras sur la table et lova sa tête au creux de ses bras, cachant son visage... Elle semblait si lasse que Tom était au supplice. Elle lui raconta d'une voix sourde et monocorde tous les détails accablants de "l'accident" concernant Damien et Dorian, tous deux hospitalisés d'urgence. Damien était dans le coma et les radios révélaient un traumatisme crânien, pendant que Dorian, plongé dans un sommeil artificiel, dormait encore...
Louise avait honte, scandalisée par la tentative de meurtre de Damien envers Dorian, et s'inquiétait à juste titre pour Lou et elle, pour le Domaine et le personnel... Voilà bien qui fera le bonheur des journaux à sensation....
Elle délira en bredouillant:
"J'avais fini par m'organiser une petite vie, bien triste il est vrai, mais tranquille malgré les crises de Damien.... Une petite vie remplie de petites choses agréables, les sorties entre amies, le shopping, les musées, les vernissages....Puis tu es venu et ta présence a eu le don de m'apaiser, de me ramener à l'essentiel... Tu m'as encouragée à survivre malgré tout... tu ne sais pas à quel point j'ai adoré nos joggings en forêt... Tu ne sais pas à quel point je les attendais..... Comme j'étais heureuse avec toi, Tom....
Puis sont arrivées ces lettres ignominieuses qui ont enrayé la machine déjà bien fragilisée... Suivies de toutes ces investigations auxquelles je ne m'attendais pas du tout, auxquelles je ne comprenais pas grand chose.... Je me suis reposée sur les compétences professionnelles et l'amitié de Dorian : j'ai eu tort, vois-tu ! Enfin, je crois, je ne sais plus....
Je suis perdue, Tom... Je m'étais laissée bercer par le fol espoir de vouloir recommencer ma vie d'une façon radicale... avec la personne que j'aime passionnément... J'étais prête à tout quitter... pour ce grand amour de ma vie....
Et voilà qu'une fois de plus, Damien détruit toutes mes espérances par cet acte aussi insensé que subite...
Je suis perdue, Tom et ne sais plus que faire ! Ma vie ne m'appartient plus !
Mon père veut tout reprendre à sa charge, ma fille Lou qu'il adore, et moi, l'Agence et le Domaine, en flanquant Damien à la porte une fois pour toutes... Et rien de ce qu'il décide ne me convient ! Je ne me sens pas en sécurité, ni avec Damien ni avec mon père et encore moins d'être sous tutelle de mes parents....
Tout cela est si absurde ! si absurde....
Un grand silence s'abattit sur eux. Tom laissa passer l'orage, il était bouleversé par les révélations de sa bien-aimée, qui voulait tout quitter pour lui.... Sensation désagréable de ressentir la présence de Damien rôder dans toute la Maison, les couvrant de son ombre malfaisante....
Il préféra ne pas le juger, comprenant les motifs qui avaient poussé cet Homme instable, à l'ego surdimensionné, mal dans sa peau, à commettre un acte aussi dramatique... Tom savait qu'il était capable du pire lui aussi lorsqu'il était pris dans les filets d'une violente colère... Ses bagarres homériques d'adolescent entre bandes rivales de la Cité le confortaient dans cette pensée.... Tout homme acculé est dangereux !
Il prit une longue inspiration et s'exhorta au calme... Il n'osait plus réconforter Louise par des paroles peut-être maladroites et inutiles, ni la toucher... et il fit bien, car la pièce s'assombrit brusquement. Un ombre se profila sur les murs clairs...Il comprit avant même de se retourner....
Le père de Louise arrivait à pas raides droit sur eux, furieux....
"Louise, je vous prie de vous tenir correctement devant les domestiques , comme il convient à une femme de votre rang ! Rien de vous oblige à ébruiter les choses qui sont déjà inconcevables et incompatibles avec notre condition...
Je vous ordonne de vous reprendre.... !"
Avant que Tom n'ait eu le temps d'intervenir, Louise s'était levée d'un bond et fit face à son père, telle une lionne en furie... Elle serrait les poings à un tel point que ses phalanges blanchissaient... Elle tremblait si violemment que Tom, surpris, lui posa doucement la main sur l'épaule pour la calmer ....
Livide, affrontant le regard terrible de son père, elle déclara d''une voix calme, mais résolue
"Père, je ne vous permets pas ! Tom est loin d'être un domestique ! Il est et sera toujours mon plus cher ami... Personne d'autre que lui n'a su avec autant de coeur que de .....de compétence .... me comprendre, me relever et me permettre de tenir pendant toutes ces années... "
Son père lui coupa violemment la parole en tonnant d'une voix impérieuse qui les fit sursauter.... :
"N'était-il pas payé pour cela, Louise ? Qui, à votre avis, le rémunérait pour satisfaire vos caprices insensés de petite fille gâtée ?
Croyez-vous que votre mari avait les épaules assez solides pour engager de telles dépenses lui-même ?
Qui se chargeait des frais d'un 4x4 et de vos deux gardes du corps ?
Je les avais engagés et imposés à votre bâtard de mari afin de vous protéger de tous ces vauriens de la Cité...dont ce Monsieur faisait partie..... Ils me tenaient au courant de tous vos faits et gestes....
J'ai parfaitement compris vos relations fusionnelles avec.... votre coach...Votre coach, Louise !
Vous avez toujours eu un coeur d'artichaut.... Vous devriez prendre exemple sur votre fille qui, malgré son jeune âge, est bien plus mâture que vous.....
Vous nous avez déjà fait l'affront d'une mésalliance avec ce rustre imbécile sans éducation, vous n'allez pas recommencer, Louise....
Quoique vous en pensez, j'ai beaucoup d'affection pour vous... Je ne vous laisserai pas vous rouler dans la boue plus longtemps ! ....Comprenez-vous ? Pensez donc un peu plus à Louise-Hortense... à son avenir si compromis désormais....
Je vais demander l'autorisation d'un Conseil de Famille, avec la présence d'un Juge familial vous concernant, vous et votre fille... face à votre fieffé mari....
Louise, je comprends que vous n'êtes pas dans votre état normal, moi non plus.... Nous en reparlerons quand vous aurez repris vos esprits....
Et il quitta la pièce d'un pas militaire, blanc comme un mort !
Louise était si abasourdie qu'elle en resta sans voix... Elle leva sur Tom un regard de noyée....
Les révélations du père étaient si inattendues que Tom se trouva complètement anéanti, décontenancé....
Une formidable colère le foudroya soudain ... Par égard pour Louise, il se retint de courir après ce phénomène atypique, histoire de lui apprendre à respecter un peu plus sa progéniture.... Sans blague !
Il se rappela juste à temps que sa propre famille au grand complet, ainsi que la plupart des habitants de la Cité, scandalisés par son choix de coacher les "Privilégiés, autant par vanité que par intérêt commercial, l'avaient jeté dehors....
Louise chancela ... Il se précipita vers elle et l'aida à s'asseoir de toute urgence sur un chaise.... Jamais de sa vie il ne s'était senti aussi malheureux.
Les yeux baissés, Louise s'adressa à lui avec une tendresse qui le tortura jusqu'aux entrailles :
"Tommy, je ne cesserai jamais de t'aimer, je le sais : Pardonne nous tout le tort que nous te faisons...
Je crois qu'il serait plus prudent pour l'instant d'en rester là, sans plus attendre... Je ne sais ce que nous allons devenir, ma fille et moi.... et Damien ??? et Damien ??? Tout va dépendre des circonstances, désormais....
Tu avais raison, Tommy, d'être inquiet sur mes démarches inconsidérées ! Je... j'ai trop rêvé, vois-tu ! Lou m'avait prévenue également.... Je vais devoir assumer pour nous deux mes erreurs....
Je suis épuisée, Tommy, je t'en prie, pars vite avant qu'il ne revienne et ne fasse un scandale... Je n'ai plus le courage ni la force de le contrer une fois de plus.... Je t'aime... tu sais....
Et comme Tom voulut protester, argumenter, elle murmura, éplorée :
Je t'en supplie, ne dis rien, ne fais rien qui puisse aggraver les choses.... S'il te plaît, Tommy...."
Vaincu par la détresse, Tom lui prit doucement la main et la porta à ses lèvres avec une tendresse qui acheva Louise, prête à s'évanouir...
Puis il la quitta à grands pas sans se retourner... Le balancier du Temps s'immobilisa, se figea en lui.... Mal de chien pire que la mort !
Même quand il pensait avoir quelque peu réussi sa vie, la pauvreté de sa condition sociale lui collait à la peau.... Rien n'avait changé dans ce bas monde.... Il n'appartenait seulement qu'au monde connu de son enfance, quoiqu'il fasse, lui qui se souciait si peu de paraître !
Depuis qu'il avait quitté la Cité, il s'était amputé de toute amitié vraie... Ses nouvelles relations mondaines, qu'il s'était faites au cours de ses années de travail auprès des "Privilégiés", n'étaient que prothèses amicales illusoires .... il ne pouvait plus en douter, sa conscience particulièrement aiguisée par cette matinée épique ne le lui permettait plus !
La fracture sociale ne cessait de croître ! Il était dévalorisant d'être né pauvre....
Les "Privilégiés" stigmatisent et maintiennent les démunis dans une situation de culpabilité....
Pour la classe située en bas de l'échelle sociale, "vouloir" ne conduit pas forcément à la réussite et à pouvoir s'extraire de sa condition sociale et humaine....
Décidément, la lutte des classes se sera jamais entérinée !
Ce dénouement brutal l'avait fracassé.... Il ne pouvait même pas prétendre être en proie à un cauchemar....
Il faudra désormais se résigner à la médiocrité des jours et des jours... La terreur lui gela le coeur....
Mais rien n'était comparable au sort de Louise et de Lou ! Son drame à lui avait pâle figure au regard du leur....
Il se sentit si impuissant à les aider, si impuissant !
"Tu déconnes, Tom.... As-tu peur ? tu te fais du cinéma ! ... Il y a sûrement un moyen, mais lequel.....????"
Il détailla avec minutie tous les événements récents qui affectaient la famille de Louise, et se rendit à l'évidence : il ne pouvait pas s'improviser à la légère comme protecteur et justicier envers Louise et Lou.... Dorian en avait fait les frais, dans tous les sens du terme, et l'affaire avait tourné à la tragédie...
Il fallait rester prudent ! Pour lui, certes, mais surtout pour elles !
Finalement, les Histoires de vie des familles de condition sociale dite "pauvres" n'ont rien à envier à celles des "privilégiées".... qui, enserrées dans un étau éthique et conventionnel, plongent et pénalisent les êtres humains dans une spirale de souffrances profondes et durables... en oubliant l'humanisme le plus élémentaire....
Retranché dans sa voiture, Tom ruminait sombrement en roulant un peu trop vite dans l'allée prestigieuse bordée de grands arbres séculaires....
Mais une petite voix obstinée tournait en boucle dans sa tête... lui serinant ....qu'il fallait continuer d'espérer, malgré tout..... quelque chose allait advenir.... il le fallait ! Il le fallait !
Il attendra le temps qu'il faudra ! Il attendra....
Ce n'était qu'une question de patience .... "Mon pote, ne flanche pas, elles auront besoin de toi, tu le sais.... Sois fort et prend courage ! "
Il fallait se préparer à une véritable traversée du désert....
Luciole
A SUIVRE
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Tags : indifférence, police, pauvreté, fracture sociale, tyrannie, outrecuidance, Roman 1, Aristocratie, Daron, épouse, coach, château
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Commentaires
21gazouLundi 24 Août 2020 à 08:46Pauvre Louise ! Tom saura-t-il l'aider?
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Lundi 7 Septembre 2020 à 15:04
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Le monde des riches et celui des pauvres ont toujours du mal à se rencontrer !!
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Lundi 7 Septembre 2020 à 15:01
Coucou et merci Daniel
Effectivement ! et ce n'est pas prêt de changer, je pense, même avec la Covid qui devrait nous mettre tous au même niveau.... Et pourtant, le fossé ne fait que d'élargir.... tjrs au détriment des travailleurs qui perdent leurs emplois ou se retrouvent insécurisés par des mi-temps !
Bisous
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19VictoriaSamedi 22 Août 2020 à 10:04Coucou Luciole, un père égal à lui-même qui de part sa position sociale ne supporte pas "de mélanger les torchons et les serviettes". Louise qui malgré son "coup de gueule", retrouve vite son état de soumission regrettant sa vie sans passion mais malgré tout tranquille, incapable de tout quitter tant elle est asservie à son éducation et Tom qui espère toujours faire son bonheur. Eh bien, je me demande comment cela va finir. A bientôt. Bises et bonne journée
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:57
C'est curieux, Victoria, mais je me laisse tellement porter par mes personnages, et sans aucun doute par mon inconscient qui me manipule dans cette histoire rocambolesque, que je ne sais pas encore comment "ça va tourner ?" ... On verra bien ! Chaque page me surprend et tiens, ce n'était pas ce que j'avais plus ou moins prévu avant de l'écrire.... Qqs fois, la frappe à l'écran ne correspond pas à mes notes.... Suis incapable de suivre un plan ! Les idées filent plus vite à la frappe que sur le papier... L'ordinateur, qd il ne tombe pas en panne, est un outil précieux pour tout écrivain, car on peut manipuler les mots comme on le veut....
C'est mon mari qui a reconnu dans mon personnage de "Père" une personne (lointaine) de ma famille... ça m'a estomaquée sur l'instant, mais tellement évident !
Dans la situation où se retrouve plongée Louise, elle est si liée à tout qu'elle ne peut s'en dégager qu'en calmant le jeu, en ne brusquant rien.... Elle aura besoin de toute son intelligence et de sa patience pour retrouver un minimum d'autonomie...
Merci bcp Victoria, tes coms sont tjrs très fluides et intéressants : ils m'apportent bcp, car tes réflexions entraînent des prises de conscience de ma part....
Bisous
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Bonjour Luciole,
J'aime la personnalité de Tom, la force de son caractère. Le père reste campé sur ses positions, raide, sourd aux autres et sûr de lui. Il ne m'est pas sympathique. Pauvre Louise.
Toujours très plaisant de te lire.
Merci Luciole
Bises
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:45
A vrai dire, je n'ai pas cherché bien loin mon personnage de "Père"... Une personne de ma famille, pourtant entrevue qqs fois pdt mon enfance, qui m'avait tellement frappée par son arrogance et sa "superbe"... de "Privilégié" ....Bref ....
Je plains davantage ce pauvre "Père" que de le détester.... Derrière cette faiblesse de caractère, car c'en est une et d'énorme, il cache un coeur d'or pour sa fille et surtout pour sa petite fille... Dommage qu'il soit si jaloux et si imbu de ses prérogatives, inculquées depuis sa naissance.... Bref, c'est un homme formaté, incapable de sortir du "moule" !
Un grand merci Martine et bcp de bisous
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j'ai écouté le message de Medjugorge ; cette religieuse brûle de foi et d'amour. Merci. Bises
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:37
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Ah oui il en faut du courage pour affronter ce genre d'affront , je suis sure que Tom va réussir , il a le punch et l'espoir chevillés en lui
Toujours aussi passionnant
Bonne soirée
Bises
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:35
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J'admire Tom, je me serai casser loin de ces gens-là !
Bisous
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:34
C'est ce que j'ai tendance à faire, moi aussi ! me "casser" des gens qui m'agacent ou me choquent ou me blessent....
Mais mon Tom est l'Homme idéal sur bien des points ! ça m'amuse et me rassure de créer ainsi un tel homme, vrai et simple, c'est si rare d'en rencontrer...
Merci Livia et à bientôt
Je fais ce que je peux avec ce portable, pas facile du tout....
Bisous
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Coucou ma Luciole,
Nuit d'insomnie et je viens de rattraper mon retard, passionnant.
Bisous
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:30
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Il reste lucide et fidèle. Beaucoup les abandonneraient. Bisous-
Lundi 7 Septembre 2020 à 14:29
Coucou Martine
Non pas une mauvaise volonté de te répondre, mais bcp de difficultés à taper : touches bien trop petites....
Oui, en effet, Tom est très concret et positif ! Les liens en lui sont immuables, même pour ceux qui l'ont trahi et jeté....
Merci Martine de ta fidélité et continue surtout d'écrire...
Bisous
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Bonjour Luciole,
Excellente page !!! Quelle traversée, oui, en effet ! Merci de ce bon moment de lecture et doux jeudi ! Bisous♥
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Lundi 7 Septembre 2020 à 14:26
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Des mondes qui se percutent!
J'adore cette vigueur des mots, cette énergie littéraire que tu déploies dans tes écrits. Vraiment bravo Luciole et je pèse mes mots, c'est jouissif ce que tu proposes, une vraie aventure littéraire et aussi une traversée psychologique de tes personnages, en résonance avec l'esprit du lecteur!
Merci à toi, gros bisous en espérant que tes yeux soient un peu reposés...
Bon courage et amitiés
Cendrine
Waouuah ! Merci Cendrine.... Tes mots me touchent profondément... C'est un baume sur ma fatigue de continuer à un rythme rapproché des écrits aussi prenants.... J'aimerai bien avoir le temps de pouvoir peser les mots, de les arranger selon l'idée et de construire un récit cohérent... et le temps file tjrs trop vite.... et tout se fait dans l'urgence, souvent la nuit....
Mes yeux ont été en meilleure forme après traitement intensif par piqûres, mais la vue retombe très vite lorsque le médecin prévoit un laps de temps plus long entre deux piqûres.... car l'oeil souffre d'être piqué si souvent.... Là, je dois fixer et me concentrer pour lire : tout danse et se trouble ! Il va falloir sans doute adopter une couleur plus foncée que le vert ...
Je t'envie ta facilité avec laquelle tu sais discerner et trouver les mots justes pour commenter.... ce qui m'est si compliqué ! On sent la culture derrière tes écrits...
J'adore ton image : elle représente exactement la situation de Louise.... Robe rouge passion, rouge sang des victimes de qq chose, et pourtant robe de luxe qui qualifie le rang social de la femme altière et splendide de l'image....
Cette femme à un énorme effort à faire pour grimper les marches qui mènent à un sommet. Pas n'importe quel sentier, mais celui qui longe la brume dangereuse d'un ravin sur le flanc d'une montagne boisée, représentant les Forces mystérieuses de la Nature ? C'est très fort.... Merci !!!
Je t'embrasse tendrement en espérant que tu vas vite retrouver une forme meilleure... C'est un peu toi aussi cette femme en rouge, victime d'une maladie empoisonnante, qui doit sans cesse gravir des marches vers une guérison qui se fait attendre.... Courage ! Je t'envoie plein de pensées positives