-
Gare à l'eau qui dort n°60 - Querelles de préséance !
Gare à l'eau qui dort n° 60
Le soir même de l'arrivée d'Agathe et de Daisy dans le splendide Domaine, Louise reçoit ses Parents !
Le Dîner, d'ordinaire joyeux, est houleux, au point de réveiller Agathe en sursaut !Agathe guette les paroles qui viennent du "Monde d'en-dessous" (rez de chaussée) et s'aperçoit avec fureur qu'on parle d'elle dans des termes peu flatteurs ! Effondrée, elle retourne dans "sa chambre", celle allouée par Louise,
et perd toutes ses illusions "d'une vie meilleure".....Louise est aux prises avec ses parents
après leur avoir révélé la présence d'Agathe et de Daisy dans le Domaine.Madame Mère et Monsieur le Baron sont scandalisés et réagissent avec une extrême violence....
Recueillir chez soi la toute jeune maîtresse de son mari et sa bâtarde est d'une inconvenance qu'ils ne peuvent tolérer ! Leur fille a perdu la tête ! Quel scandale !Romain, le vieil aumônier, se fâche et intervient......
QUERELLES DE PRESEANCE !
Monsieur le Baron ne quittait pas sa fille des yeux !
Louise réussit enfin à exposer le plus clairement possible la nouvelle situation. Madame Mère pâlit affreusement pendant que la colère empourprait Monsieur le Baron qui frôlait la crise d'apoplexie....
Il rugit avec violence:
- "C'est insensé, répugnant ! ...."
Tous les invités sursautèrent, fort embarrassés !
- "Père, je suis liée par une promesse faite au chevet de mon mari. Selon les usages et le code de l'honneur de notre Société, je dois réparer les erreurs de Damien !" lui répondit doucement Louise... "Comme je vous l'ai expliqué, ces deux enfants sont dans une grande détresse. Nous ne pouvons les laisser seules dans la rue...."
La beauté froide de Madame Mère se froissa dangereusement. Elle tenait raide sa minceur altière sur la chaise tapissée de cuir blanc. Ses longues mains veinées de bleu tremblaient sur la nappe blanche... Elle lui asséna avec une fermeté féroce et glacée :
- "Non seulement le péché est entré dans ton couple.... avec les agissements coupables de ton mari.... mari que tu nous as imposé.... mais tu l'introduis de nouveau dans ta maison, Louise... dans NOTRE Famille.... Tu ne réussiras jamais à faire de ces enfants des personnes de notre rang !....
Elle respira calmement, fusilla sa fille du regard et scanda d'une voix blanche en détachant bien ses mots.... :
- "Tu a toujours été étrange et simple d'esprit, Louise ! Tu crois avoir les cartes du destin des autres en main, mais c'est faux, archi faux ! Le destin, lui, se fiche éperdument de tes desideratas.... Qui sait si cette fille ne se retournera pas un jour contre toi ... contre nous ? Ces gosses de la rue sont comme la vermine, ils n'aiment que la crasse, la violence et la drogue !
"Notre naissance nous interdit de nous commettre avec pareille engeance, Louise ! ....."La rage l'étrangla. Elle réclama à Elsa une nouvelle coupe de champagne... Lourd silence, épais comme un suaire !
Elle vida sa coupe d'un trait. Son regard se voila, son visage crispé aux mâchoires contractées se détendit soudain, prit des rougeurs et un sourire teinté d'un insondable mépris lui barra la figure.
Monsieur le Baron secouait vigoureusement la tête en approuvant tous ses propos. Encouragée par sa moitié et par les vapeurs excitantes de l'alcool, elle se dévoila brusquement et distilla son venin avec une haine et un cynisme qui ébranlèrent l'assistance
- "Qui sait quel sang d'infamie coule dans les veines de sa bâtarde...L'hérédité, Louise, la souillure qui se répand dans le génome humain..... qui risque de se perpétuer dans les générations futures.... y-as-tu pensé ? ...."
Un tic violent lui déforma tout le visage... Elle ricana avec mépris :
- "Tu t'es fait rouler dans la farine, Louise, comme d'habitude !"
Puis elle s'affaissa brutalement contre le dossier de sa chaise en lâchant un rire hystérique...
Médusé, Monsieur le Baron tenta de retrouver dans cette vieille femme ivre et aigrie, la délicate et jolie jeune fille au port de tête aristocratique qui l'avait tant charmé...
- "Bonne Maman, non ! Ne parlez pas ainsi ! C'est révoltant !" s'insurgea avec stupeur Lou qui culpabilisait ...
N'avait elle pas souhaité cette confrontation entre ses grands parents et sa mère ? Ses pensées pouvaient elles engendrer de telles scènes, produire le chaos dans sa Famille ? Tel un boomerang qui revient avec une violence décuplée sur celui qui le lance.... ?
Evidence brutale qui complique bien les choses !!!
Découverte que la vie des pensées s'entremêlent dans la vie des gens, interférent dans le cours de leur existence !Pire même, certitude que les pensées se répandent dans l'atmosphère, se propagent dans le monde entier et provoquent des remous, des incidents, des évènements, des tourments ...
C'était peut être cela l'Enfer ? L'enfer sur terre, bien certainement !
Rien n'était plus logique que cette vérité qui surgissait du coeur de son Ëtre...
Elle frissonna avec crainte et se promit d'en parler avec Romain !.......
- ".... Mère, je ne vous permets pas !" se dressa avec calme Louise qui tentait de protéger sa fille de l'acrimonie de ses parents... "Gardez vous d'être si outrancière devant mes invités et notre petite Lou !....."
Mais la grand mère, complètement ivre, ricana, le visage enflammé, ses yeux bleus d'ordinaire fort beaux, embués et rougis....
- "Vous êtes d'une vulgarité, mes pauvres chéries. Vous n'allez pas m'imposer cette femme de mauvaise vie et son bâtard.... J'en mourrais de honte ! Votre société d'aujourd'hui se vautre dans la fange.... Elle fait les gros titres d'une presse à scandales qui se gaussent de vous à juste titre.... Tu t'égares, ma pauvre petite, en accueillant chez toi des dépravés... Tu n'en sortiras pas indemne, loin de là !....et nous avec, nous avec....."
- "Mes chers Parents, que faites-vous des devoirs, des servitudes, des grandeurs de la noblesse française ? Valeurs que vous vous faites gloire de respecter à la lettre !" lui répliqua avec un calme impressionnant Louise...
- "Tu escamotes bigrement la réalité, Louise !" tonna le Baron, vert de rage... Ta mère a raison, il est grand temps que nous reprenions les rênes... Tu navigues toujours en eau trouble et ne fais jamais ce qu'on attend de toi !"
Il s'ensuivit brusquement un charivari indigné monstre.... Adèle tenta maladroitement de défendre à la fois Louise et la jeune Agathe... Posant une main apaisante sur le bras de l'indélicate septuagénaire, Nany s'évertua à lui imposer silence en lui parlant doucement... Lou, ébranlée, lançait des "Chut, chut !" bruyants.... Le père de Louise s'exaspérait.... Madame Mère, les yeux fiévreux, ricanait comme une hyène à chaque parole mielleuse d'Adèle, en la cinglant de :
- "Pures spéculations, ma chère ! pures spéculations.... Vous délirez ! Vous délirez ! Notre monde et le vôtre n'ont pas les mêmes valeurs !"
Abasourdi, Romain les observait... Malgré le brouhaha, Lou, à ses côtés, l'entendit clairement murmurer d'une voix étranglée de compassion :
"Quel monde étrange qui obéit à des codes de l'honneur si loin de l'Evangile ! Les pauvres, pauvres gens qui se trompent si lourdement ! Qui s'obstinent dans leurs erreurs !......... "
Elle n'avait jamais assisté à pareille scène ! Nany voulait à tout prix la ramener dans le calme de sa chambre, mais Lou se cramponna à sa chaise et refusa énergiquement. A douze ans, elle n'était plus une enfant !
Elle chercha à deviner ce qu'il adviendra à sa famille ??? Sa prescience, assourdie de bruits et de pensées, s'avéra inopérante....
Elle tenta alors de faire des recoupements entre ses idées passées et les incidents de sa vie, de ceux de la vie de ses parents.... Mais les circonstances l'en empêchèrent ! Pas facile dans ces conditions stressantes de repérer et d'analyser les évènements.... même ceux qui, d'ordinaire, ne présentaient à ses yeux qu'un intérêt minime.... et qui, brusquement, prenaient désormais une ampleur à jamais soupçonnée......
Ses tentatives de méditation eurent un effet inattendu : elle ressentit une certaine sérénité l'envahir ! Elle posa tranquillement ses coudes sur la table, cala sa tête sur ses poings... et observa avec acuité les uns et les autres.... Ces gens-là manquaient de perspicacité ! Pourquoi perdre ainsi son temps à essayer de les écouter ! Nul n'est à l'abri de leurs atteintes.... Pas même elle !!! Elle se promit d'être très rapidement autonome et de ne jamais dépendre d'eux....
Déroutée, Louise se sentait seule et abandonnée ! Ses parents la rejetaient depuis l'enfance.... Pour un peu, elle se rangerait bien à leurs idées ! Quelle était la position réelle, juste, à suivre ? Comme elle se sentait dépassée par cette désagréable affaire ! Pourtant, elle eut le sentiment du devoir accompli... Le fossé se creusa encore davantage entre elle et eux !
Enfin, elle réussit à prendre du recul ! Elle soupira et s'aperçut que Lou souriait étrangement en scrutant ses grands parents d'un regard ironique... les coudes sur la table ! Mère allait encore s'emporter sur les bonnes manières à table... Lou avait l'air d'un petit diable sortant d'une boite à malice.... Comme sa fille était sage...
Louise reconnut qu'elle-même était bien trop prompte à s'affliger....
Leurs regards se rencontrèrent et elles eurent un sourire complice...
Les grands mères se menaçaient des yeux, osant enfin afficher leur rivalité ! Une courtoisie de façade les avait réunies jusque là ! Le Baron, aveuglé par sa colère, débitait des sornettes de vieillard outragé... Une lueur de violence flambait dans ses yeux.... Il apostropha sa fille une fois de plus !
- " Père, je ne consens plus que vous me traitiez comme une enfant... Je suis fâchée contre votre incapacité à apprécier mes vraies valeurs... Je vous prie de vous calmer !" lui rétorqua posément Louise
- "Quelle audace de me parler ainsi, ma pauvre Louise, tu déraisonnes ?" s'étouffa le Baron
Romain tenta, une fois de plus, de calmer ses fidèles d'une voix posée....
- "Mes enfants, taisez vous donc ! Il est tellement vain de se dresser les uns contre les autres ! A vos âges, voyons, voyons.....Henri, il est dangereux de vouloir aliéner l'indépendance de l'autre.... Laisse donc ta fille décider de sa vie.... Les critiques entravent la liberté de l'autre....elles ne sont guère utiles...."
Lou se leva brutalement ! Nany rattrapa sa chaise au vol...
- "Je vous ferais observer que Romain essaie depuis un certain temps de vous parler ! Il est inconvenant de l'ignorer comme vous le faites tous ! Ecoutez le, il a les paroles de vérité !....."
- "Mais, Romain, elle fusille son avenir pour une simple impulsion romantique ... ainsi que celui de Lou et le nôtre au passage...." le fustigea l'indomptable Baron, encouragé par les gloussements frénétiques de sa femme....
- "Détrompez-vous, "Grand Papa".... Mummy gagne sur tous les tableaux en recueillant chez elle Agathe et ma petite soeur !" déclara fermement Lou, déterminée à stopper cette hémorragie de propos outranciers...
"Sa générosité sera favorablement accueillie par tous ses clients ! voire même de la Presse à scandales ! Rien n'est plus émouvant que de faire la Charité ! "Aimez vos ennemis ! Faites leur du bien !" réclame le Christ... Lisez donc les Evangiles ! Agathe et Daisy sont là où elles devraient être ! Notre Domaine est bien trop vaste pour nous tout seuls ! Les "convenances" auxquelles vous tenez tant ne font pas bon ménage avec les Evangiles ! Elles sont ignobles ! Elles cantonnent les pauvres dans leur misère et les riches dans leur bonne fortune.... "- "Lou, n'affligez pas vos grands parents !" la réprimanda doucement Nany " Asseyez vous ou allez dans votre chambre, mais taisez vous, je vous prie !"
- "Nany a raison, écoute là, ma Chérie ! Merci mon coeur........ Bien que tes arguments soient remarquables, je préfère que tu restes en dehors de cette discussion... S'il te plaît, ma Lou !" lui sourit tendrement Louise. "Ecoutons donc Romain...."
- "Réprouvez tous propos outrageants, toutes paroles désobligeantes.... Ils vous rabaissent, mes amis !.... Il est toujours préférable d'observer une certaine modération dans toutes discussions. Tous ces cris, ces vociférations.... Quel dommage qu'on fasse usage de préceptes et de bonnes manières avec ses relations mondaines... et qu'on les oublie totalement au sein de sa propre famille ! Vous comporteriez vous ainsi dans votre "Monde" ? J'ai la triste impression que vous vous conformez à des préceptes auxquels vous ne croyez guère, au fond, mais bien parce qu'ils vous arrangent !
"Vous vous attribuez bien à tort le rôle tout puissant d'un démiurge, mes enfants ! Pâle figure de notre Père du Ciel qui, Lui, ne se poserait aucune question : Il a toujours été du côté des veuves et des orphelins, des pauvres et des exclus.... Lisez la vie du Christ dans ses Evangiles : Il vous montre le Chemin !
"Pourquoi s'obstiner à vouloir barrer la route au Christ ? Prenez garde ! C'est à vos risques et périls d'agir ainsi ! Accueillez donc le présent tel qu'il est sans vous préoccuper des préceptes d'un passé révolu depuis bien longtemps ! Louise fait preuve d'un grand sens du devoir en accueillant dans son foyer des personnes en souffrance.... qu'elles soient "de la rue" ou d'ailleurs ! Confiez plutôt Agathe et sa petite à la Sollicitude paternelle du Père au lieu de les maudire ! Pauvres enfants, vous vous égarez ! Nous sommes tous frères et soeurs ....
"Cette soirée a été si éprouvante qu'il serait vain de vouloir la continuer plus longtemps.... Nous nous priverons tous de dessert... Si Louise le permet, je vous demande d'aller tous vous coucher, vous êtes fatigués et le champagne est loin d'être un bon conseiller.... J'espère vous retrouver tous demain à la Sainte Messe, à onze heures, dans de meilleures dispositions... Si vous désirez recevoir le Sacrement de Réconciliation, je serai à votre disposition dès huit heures...
"Louise, puis-je prendre congé ? Je suis très fatigué, cette soirée était déterminante, mais épuisante... Je vais prier pour vous tous et pour les petites en particulier ! Je vais demander à Jésus qu'Il nous accorde la Grâce de parler et d'agir comme Lui !
Mes chères Maminou et Lou, je compte sur vous pour la préparation de la Messe demain... Merci et à demain donc ....."
Romain se leva avec peine, puis, visiblement éprouvé, se retira sans un regard ni un mot gentil de salutation ou de bénédiction pour chacun selon son habitude.... Ce fût le pire des soufflets pour toute l'assemblée.... Le Baron, estomaqué, vint aider sa femme à se lever... Elle vacilla et se cramponna à son époux... Il la traina vers le couloir menant à leurs chambres respectives sans souffler mot....
Louise, Nany, Maminou et Lou s'embrassèrent tendrement.... Lou s'empressa d'aider sa grand mère paternelle qui tremblait de tous ses membres, et dont "la tête lui tournait" !
Louise se retrouva seule devant une table dévastée... Malgré la réprobation muette d'Elsa, elle se servit une dernière coupe de champagne.... pour se réconforter.... Sans plus attendre, elle se dirigea vers le Hall et, se cramponnant à la rampe, grimpa lourdement l'escalier....
Elsa soupira ! Ouf, enfin seule ! Sale journée ! Ida vint l'aider à débarrasser en silence... Elles préparèrent rapidement un plateau pour la "gamine". Plateau en main, Elsa grimpa lestement les marches et se rendit ver la chambre d'Agathe...
Luciole
A SUIVRE
Merci de vos commentaires et gros bisous
ROMAN : "Gare à l'eau qui dort" - cliquez sur les phrases ci-dessous :
« Gare à l'eau qui dort n°59 - Madame est servie !Gare à l'eau qui dort n°61 - Lou et Agathe amies ? »Tags : Roman 1, aristocratie, château, épouse, parents, Dîner, luxe, étiquette, convenances, scandale, choc, violence, querelle, cris, drame
-
Commentaires
9VictoriaDimanche 13 Juin 2021 à 14:10Bonjour Luciole, j'ai raté plusieurs épisodes que je tacherai de rattraper. Si j'ai bien compris, Louise héberge la maîtresse de son mari et sa fille d'où les réprimandes véhémentes de ses parents lors du repas de famille. Joli tableau d'un couple ultra catho, imbu de sa position sociale qui condamne sans aucune empathie. Bravo pour cette suite. Bises et bon dimanche
Quelle scène ; ils les ont, eux les grands parents, les manières !!! Ouf ! Même si la situation est bien spéciale, ils pourraient être un peu moins méprisants, hélas !
Bonne soirée et bon dimanche chère Luciole,
Gros bisous ♥
Bonsoir Luciole, le prénom Ida me rappelle une amie d'école, perdue de vue depuis... ,-) bonne fin de semaine et W-E qui arrive, bises, jill
Ouh la la, quelle diatribe de la part du baron et de sa femme. On voit bien qu'ils ne vivent que par les convenances dictées par leur société et que le coeur n'a que peu le droit de cité dans celles -ci. Si l'on peut comprendre que la pilule soit dure à avaler pour eux, leur mépris vis à vis de leur fille est vraiment incroyable.
J'ai bien peur que Louise ait énormément de difficultés par la suite
Bonne journée
Bises
Le prêtre fait son boulot, mais il faut dire que cette situation est dure à avaler !
Cependant je n'aurai jamais fait une scène de ce genre, mais on peut comprendre les parents de Louise... ils ne sont pas encore ouverts !
Mais..."l'ouverture" est-elle vraiment une avancée, quand on voit les dégâts que cela cause dans le monde en général !
Gros bisous et belle journée
J'ai manqué les deux précédents, j'étais en vacances mais heureusement merci d'en avoir fait le résumé.
Louise est très généreuse de recueillir la maîtresse et la fille de son mari. On peut comprendre l'incompréhension des parents de Louise mais pas leur propos. Tout ressentiment doit s'exprimer mais il faut choisir les mots pour le dire et le moment aussi.
Bisous
2gazouJeudi 10 Juin 2021 à 08:59Ah oui ! Quelle horreur ces grands parents !
Ils se croient supérieurs alors qu'ils sont minables
Quelle horreur ces grands parents et quel spectacle affligeant il ont offert dans ce dîner de famille ! Des gens infréquentables ...
A suivre donc. Bises et bonne soirée Luciole.
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Quelle jeunesse, je n'arrive pas à suivre, c'est bien compliqué la vie de famille de ce genre là. Tu t'y retrouves ? Bises et bonne soirée.