• Nuit Hôpital 2

     

     

    Le boléro de Ravel

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL

    (2ème partie)

     

    (1ère partie cliquez)

     

    Peu de temps après, une brancardière arrive, me débranche... "on a besoin du box"... et me roule vers une destination inconnue... Je me réfugie dans une bulle de silence, n'osant la déranger par mes questions...

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    Nous dépassons une salle d'attente bondée. Un enfant hurle.... puis nous arrivons au fond du couloir dans une salle où sont parqués des brancards séparés les uns des autres par des rideaux verts... tout au long de 2 murs, ....  pendant que des familles patientent sur des chaises le long du mur face aux brancards.... ou debout....ou dans le couloir....

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    "Pardon, pardon" s'énerve la brancardière qui a le plus grand mal à faufiler mon brancard entre les gens, puis le dirige dans le seul espace libre étroit encadré par 2 rideaux ...

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

    c'est tout à fait cela, mais rideaux verts !

     

    Crainte : vais-je y passer la nuit ?

    Une lumière crue ruisselle sur nous des plafonniers ...

    Un Homme ronfle bruyamment dans un box ... Une infirmière vient le secouer... pour lui crier plusieurs fois "A demain, tâchez de dormir. Vous verrez le médecin demain matin"... tout en fermant son box d'un rideau supplémentaire....

    Hilarité générale quand les ronflements reprirent de plus belle !

    Dans l'encadrement de l'ouverture des rideaux, j'ai toute une famille musulmane devant moi... Une femme emmitouflée dans des voiles, châles et jupe longue semble faire corps avec la chaise plastique sur laquelle elle est assise, pendant que 4 hommes forts et moustachus, le corps penché, mains jointes sur les genoux, gardent obstinément leurs yeux rivés sur le sol !

    Recroquevillée sur le brancard, emmitouflée sous le drap pour éviter regards et lumière brutale , je me glisse doucement, pleine de frissons, dans les profondeurs vagues de l'âme, à la recherche d'une rêverie-refuge au coeur d'une vie devenue vide au beau milieu  d'un brouhaha indescriptible....

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    Les hurlements stridents de l'enfant soudain nous éclaboussent.... Une infirmière tente avec une infinie patience de le calmer, lui expliquant doucement pendant plus d'une demi-heure .... qu'on allait l'endormir, qu'il n'aura pas bobo, qu'on endormira aussi Doudou.... Que Doudou sera tout content de faire un gros dodo et de se réveiller guéri...

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    Je n'ai plus de repères, n'ayant plus d'Horloge !

    Justement, le Jeune Interne vient m'avertir qu'il fallait attendre les résultats de l'analyse de sang au moins pendant une heure... qu'en attendant, pas de médicaments, même pas l'hypotenseur du soir normalement impératif... Avec l'injonction : "tâchez de vous reposer !" ....

    Pas facile dans ce bruit et les déambulations permanentes des gens ... familles, malades ou infirmières....

    L'attente fait manifestement partie de la Dame dans ses voiles en face de moi, absolument impassible, les yeux perdus au loin....

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

    Soudain mon Ange gardien se précipite du couloir vers moi avec une bienheureuse couverture jaune dont elle m'enveloppe avec tendresse .... Je suis submergée de reconnaissance envers cette Infirmière qui m'a déjà tant réconfortée ... qui trouve encore le moyen de s'excuser d'avoir tant tardé, car trop prise... tout en me tapotant l'épaule... J'ai à peine le temps de la remercier qu'elle repart brusquement.... J'ai lu la fatigue sur son visage et dans ses yeux las !

    Sa bienveillance et sa générosité sont restées gravées dans mon coeur !

    Par l'ouverture entre les rideaux, je regarde passer les files d'attente pleines d'incertitude, noyées sous la lumière impitoyable dans l'air saturé de bruits....

    Attente anxieuse qui rebondit partout, sur les murs de la salle, dans le couloir bondé, dans les coeurs épuisés.... sur les corps lourds des accompagnants exténués qui ne cessent de se lever, de faire quelques pas dans le couloir, de revenir s'assoir ...

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    L'Attente est une marée qui engloutit tout pendant que les blouses blanches ou vertes marchent, marchent inlassablement... corps si pressés qu'ils semblent avoir laissé une grande partie d'eux-mêmes quelque part, dans une autre vie, une autre dimension....

    Dissonance entre les grincements des carcasses immobiles dans les brancards, blessées, détraquées ou usées... et le martèlement des pas pressés qui semblent donner l'illusion de tout dominer.... antidote à l'inéluctable qui parfois se profile à l'Horizon ?

    Attente stérile pour moi... cette fois, je l'ai bien compris ! J'ai hâte de me retrouver chez moi, d'avaler le précieux hypotenseur qui, peut être, calmera la douleur de ma tête et le bruit de mes oreilles... d'avaler un somnifère et de me glisser avec tant de bonheur dans mon lit douillet !

    Et voici que me vient une drôle d'idée peu réjouissante :

    Et si le problème de l'Homme, finalement, ce n'était pas la mort elle-même... mais l' ATTENTE de la mort ???

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    Pensée triste pour toutes ces personnes âgées invalides qu'on parque dans des lits... qu'on maintient en vie et qu'on oublie....

    Au bout d'un temps infini et indéfini... l'infirmière qui m'a aidée à me déshabiller me sort de ma torpeur ... "Vite, habillez vous, nous avons besoin du brancard !" ... en sortant mon baluchon de dessous le charriot.

    Interdite, incrédule... je la regarde, regarde la famille musulmane assise en face de moi ! "Comment ça me déshabiller ? là, devant les gens ?"

    L'infirmière m'attrape par les bras, me relève, me houspille : "Allons donc, personne ne vous regarde !"

    je suis suffoquée ! et refuse tout net !

    Mécontente, elle m'enjoint à descendre du brancard afin d'aller dans les .... WC ! Sauf que je suis à moitié nue, la nuisette ne cachant même pas les fesses et le dos à l'air...

    Mon mari, qui attendait dans le couloir, arrive à grands pas !

    D'un geste brusque, je refoule la couverture jaune, ramasse le drap autour de moi ! Enfin, elle comprend et m'aide à descendre de mon perchoir pendant que je tiens ferme le drap collé contre moi !

    Je suis furieuse, le coeur tambourine, ma tête pulse ....

     

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

     

    Puis elle me pousse, pieds nus, vers les WC... qui sentent horriblement mauvais... Pieds nus qui, soudain, pataugent dans une mare de... pipi ! Mon mari, qui me suit avec le sac, râle bruyamment. L'infirmière est déjà partie !

    Je suis si ahurie que, tétanisée, je  n'ose plus avancer... Puis l'idée me vient de jeter le drap à terre et de m'essuyer les pieds dessus ... Mon mari me donne un à un mes vêtements en prenant soin de ne pas les traîner au sol...

    M'habiller ainsi tient de l'exploit ! je me sens sale, humiliée....

    Il y a des jours où, franchement, tout va de travers !!!

    Des jours qui nous rappellent à quel point nous sommes insignifiants !

    Mon mari a réussi à repérer des fauteuils roulants, m'emmitoufle dans l'un deux et repart chercher les papiers....

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

    Hélas, pauvre Homme qui devra poireauter encore plus d'une heure dans le couloir avant de recevoir papiers et résultats d'analyse....  Cette fois, j'étouffe dans pull et manteau ! Il a fallu qu'il fasse preuve d'une autorité tonnante pour qu'enfin, nous puissions partir...

    Pendant que je l'attends, la famille musulmane au grand complet, entourant une toute jeune fille très pâle, passa devant moi avec de grands sourires et des petits signes de la main...

    Flux d'émotions, sourires droit au coeur ! Flambée d'amour pour eux !

    UNE NUIT AUX URGENCES DE L'HOPITAL 2ème partie

    De retour dans la voiture, je me précipite sur la bouteille d'eau, complètement déshydratée et en profite pour avaler mon hypotenseur... ENFIN !

    Nous arrivons au petit matin... douche... alcool sur les pieds.... désinfectant dans les chaussures... somnifère.... dodo !

     

    QUEL BONHEUR !

    MAIS QUEL BONHEUR D'ÊTRE CHEZ SOI,

    DANS SON LIT DOUILLET !!!!

     

          cool

     

     

     

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  • Commentaires

    32
    Nat
    Dimanche 18 Décembre 2016 à 17:06

    Coucou Maman !

    Ah ! Les urgences ! J'ai connu à de multiples reprises !!! Et ce que tu décris, je l'ai vécu en partie (on ne m'a encore pas fait le coup de me virer du "charriot" (c'est tellement inconfortable, que ça n'a pas d'autre mot pour moi !!!) ) Mais là, c'est le bouquet quand même !!!

    Gros big bisoussssssssss

    Prends soin de toi !

      • Dimanche 18 Décembre 2016 à 18:34

        Coucou ma Chérie

        Ah ça : plus souvent que moi, en effet !

        Non seulement on m'a virée du chariot, mais en plus, on m'a plantée dans le couloir dans lequel aucune chaise ! Heureusement que Papa avait repéré les fauteuils roulants stockés dans un couloir plus loin en se baladant dans les couloirs...

        5 mn avant tu n'as pas le droit de descendre du brancard et d'un coup, vlan : dehors ... tu n'existes plus ?! incohérence du système ! (une de plus !)...

        Une réorganisation de leurs urgences s'impose !!!!!!!!!

        Merci mon coeur... Je vais mieux, mais tension en dents de scie !?

        Partons en Cécé chez J.C. Vendredi ou Samedi matin pour qqs jrs (?) ...

        Fais un froid de canard aujourd'hui ! voiture à gratter ce matin... gelée à l'intérieur également : surprise ! J'ai du attendre dégivrage intérieur pour pouvoir rouler... Papa a eu du mal à ouvrir portières. Et l'après midi : soleil éclatant ! Pauvre Papa sur Marché de Noël tte la journée au froid .... sauf qu'il avait accumulé les pelures et il a ... crevé de chaud l'après midi sous le soleil ! he

        Il va me falloir bouger lundi : une cargaison de repassage urgent ! ménage terminé (ouf !), puis nettoyage Cécé, remplissage etc... jours suivants !

        Merci de tout coeur ma Chérie de ta visite ... malgré ton emploi du tps chargé ...

        Bisous à toi et aux grands

    31
    Mercredi 14 Décembre 2016 à 23:53

    Comme je te comprends, travailler auprès des malades est une vocation

    et malheureusement, plusieurs ne l'ont pas.

    Cela fait du bien quand quelqu'un nous apporte un petit réconfort dans ces momentsisolés et seule.

    prends bien soin de toi Luciole,

    À bientôt.

      • Dimanche 18 Décembre 2016 à 18:14

        Coucou Nadia

        Merci de tout coeur de ta visite, chère Nadia..... Cette infirmière a été pour moi un rayon de bonheur !

        ça va mieux, à condition que je ne me fatigue pas !!! he Alors, je ne force pas pour l'instant ! cool

        De bien gros bisous et bonnes fêtes

    30
    Mercredi 14 Décembre 2016 à 11:46

    C'est vraiment un cauchemar que tu as vécu là! Avec le surpeuplement des urgences, les gestes d'humanité se font rares. Une impression d'être traitée comme du bétail et de non respect de l'être humain se dégage de ton récit..

    J'espère que tout va bien pour toi maintenant!

    Bisous

      • Mercredi 14 Décembre 2016 à 13:40

        Coucou Maryline

        C'est vrai ! j'ai eu cette impression de "n'être plus rien" ! Et comme la vieillesse est déjà bien entamée, que réserve t-elle à l'horizon ?

        A part une immense fatigue que je n'arrive pas à surmonter, et une tension yo-yo, ça va !

        Merci de ta présence, Maryline et gros bisous

    29
    Mardi 13 Décembre 2016 à 17:12

    Je vois que exceptée cette infirmière que tu appelles un ange , le cauchemar s'est poursuivi . 

    Je me demande dans quel hôpital des Vosges tu es allée car j'en connais un où la prise en charge aux urgences est humaine , j'ai pu le vérifier avec mon mari il y a deux ans . 

    Bisous 

      • Mardi 13 Décembre 2016 à 22:52

        Ah non, je ne suis plus dans les Vosges... depuis 2001 ! mais dans le Var !

        J'ai été hospitalisée dans un Hôpital des Vosges plusieurs fois, il y a longtemps, mais j'ai été fort bien suivie et soignée..
        Justement, j'ai fait le parallèle de l'accueil et des soins vraiment bien de celui des Vosges à celui ci du VAR que je ne connaissais pas, mais qui m'a semblé épouvantable...

        J'espère que ce service des Urgences va s'améliorer, car il fait peur, vraiment !

        Merci Jazzy de tes participations et bcp de bisous

    28
    Lundi 12 Décembre 2016 à 21:39

    mon mari a connu deux fois les urgences ; la première fois avec un monsieur attaché car il craignait qu'il ne parte. La deuxième fois, le médecin ne croyait pas qu'il soit malade .. heureusement qu'il a attend le résultat pour le croire et s'excuser.

    Je veux bien que tout ne soit pas facile aux urgences mais là, c'est quand même bien dur cette dernière partie. Surtout j'espère que tu vas mieux et que tu as compris ce qui t'est arrivée. Bises

      • Lundi 12 Décembre 2016 à 21:59

        Coucou Durgalola

        Et bien non.... je ne sais pas vraiment ! et j'ai su depuis l'arrivée à l'Hôpital que je ne le saurais pas ! Hier, chez mon Fils, un mot m'a été posé : "burn out" ? qui signifie "épuisement professionnel"... Je me demande si les enfants n'ont pas raison... Ben alors, c'est fort, hein ! être atteint de cette maladie professionnelle à la retraite !!!

        J'ai voulu remettre de l'ordre dans la maison aujourd'hui : K.O. !

        Bon ce n'est plus la jeunesse, il faut l'accepter et en ... faire moins !

        Merci de ton témoignage ma chère Durgalola et à bientôt

        Bisous

    27
    Dimanche 11 Décembre 2016 à 22:51

    Un beau texte très bien écrit qui décrit tout si bien !

      • Lundi 12 Décembre 2016 à 20:31

        Waouuuh ! MERCI Capucyne ! suis ravie que mon article, à vrai dire un bon coup de gueule, te plaise !  Mais il n'est pas aussi beau que les tiens, photos superbes à l'appui !

        Bisous et à bientôt

    26
    Dimanche 11 Décembre 2016 à 17:57

    Palpitant, trépidant et véridique, des moments qui tapent sur les nerfs et j'entends les paroles de mon médecin qui dit: Nous ne sommes pas programmés pour vivre plus de cinquante ans, si nous y parvenons c'est parce que la médecine le permet. Alors oui, si nous étions partis il y aurait davantage de personnes pour s'occuper des jeunes!yes

      • Lundi 12 Décembre 2016 à 20:29

        Coucou Mansfield

        Ouch ! pas plus de 50 ans ? alors qu'on nous parle d'"immortalité" ? Que, bientôt, les cordons de cellules souches en instance qq part à grands frais seront gardés pour adoucir ou guérir les jours mauvais ???

        A moins d'une grande hécatombe au cours d'une 3ème guerre mondiale, je ne crois pas que l'Humanité veuille laisser la place aux jeunes, tel que c'est parti !... et qu'il faudra savoir vivre dans des clapiers dans des immeubles monstrueux de plus de 200 étages (voir les projets de "villes du futur" ! beurk !) ...

        Heureusement, nous ne serons plus là... mais nos petits enfants : si !

        Merci, gros bisous et à bientôt

         

    25
    Dimanche 11 Décembre 2016 à 13:35

    Je suis d'accord avec toi, on n'est jamais aussi bien que chez soi dans son lit douillet. Malheureusement, parfois, il faut se rendre aux urgences, et là, c'est autre chose. Cela n'enlève pas le mérite de tous nos soignants. Je dois reconnaître que tremper les pieds dans le pipi, berkkkk. Je comprends que tu te sois désinfectée.

    Bon dimanche, bisous et à bientôt.

      • Lundi 12 Décembre 2016 à 20:20

        Coucou Maïté

        Merci pour ton sympathique passage sur mon billet... J'y réfléchirai à 2fois au prochain malaise ! Insisterai pour que le médecin de garde vienne d'abord !

        Bcp de douches depuis me permettent d'en rire ! signe que ça va mieux ! he Sauf qu'un rien me fatigue exagérément ??? 

        Un bon WE en famille sous un magnifique soleil ... ça requinque !

        Bisous et @+

    24
    Samedi 10 Décembre 2016 à 18:54

    J'ai dû aller aux urgences l'an dernier, ce n'était pas drôle...mais pas aussi terrible que ce que tu racontes..ouf ! j'ai signé une décharge pour pouvoir repartir le soir mais si j'avais voulu rester on m'aurait trouvé une chambre et, bien que surchargés, le personnel soignant était très correct et les toilettes étaient propres...J'espère que tu vas mieux maintenant

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 20:38

        Coucou GAzou

        Ne suis pas rassurée du tout d'y retourner au cas où ! Mais suis vraiment contente que tous les hôpitaux ne sont pas ainsi !

        Comme toi, suis très étonnée, car jusqu'à présent, n'ai connu que des Urgences correctes ! Malheureusement, ne peux aller ailleurs en cas de pépin ! frown

        Cependant, une infirmière pleine de sollicitude qui m'a vraiment touchée !

        Merci bcp Gazou et gros bisous

         

    23
    Samedi 10 Décembre 2016 à 18:52

    ll y a de quoi avoir peur d'aller aux Urgences dis donc.... Je suis dégoûtée de lire ce que tu as subi. J'espère ne pas vivre ça. De toute façon, il n'est pas bon d'être malade. Bon courage Luciole. Bisous. Bon week end.

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 20:33

        Coucou Elisabeth

        Un grand merci pour ta présence... Oui, j'ai peur maintenant ! C'est ce que je disais à la famille au téléphone ! car plus on vieillit, plus on risque d'y aller ! Bcp dé témoignages identiques autour de moi dans mon entourage amical... qui n'avait jamais raconté avant, de peur d'être pris pour des affabulateurs !

        Je vais mieux avec bcp de repos, car suis très fatiguée !

        Merci et à bientôt !

        Gros bisous

         

    22
    Samedi 10 Décembre 2016 à 15:42
    Marenostrum

    Ce que je constate c'estqu'en  France tout se déglingue!! Jesuis expatriée depuis longtemps et je me rends compte que ce n'est plus lePays quej'ai connu!!

    Merci pour tes lignes qui éclairent beaucoup l'état des lieux!!  frown

    Bises

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 16:02

        Coucou Jacqueline,

        Et comment qu'elle se déglingue ! Médecine à 2 vitesses ! L'hygiène indispensable n'est plus au RV... ce qui explique les maladies qu'on y attrape ...

        C'est mieux dans ton nouveau pays ?

        Et pourtant, que la France est belle à visiter ! mais nous sommes souvent déçus de l'état de nos monuments, de nos bâtiments publiques... La France manque de moyens et ça se voit et se ressent partout

        Merci de tout coeur de ta présence et bisous

    21
    Samedi 10 Décembre 2016 à 10:56

    J'ai connu ça aussi, y compris l'habillage dans les toilettes, sauf que dans notre hôpital, la famille ne peut pas rester auprès du malade, qui se retrouve désespérément seul pendant des heures, mais dans une minuscule salle d'attente, beaucoup trop petite pour accueillir tout le monde. Les familles attendent donc dehors... C'est vrai que dans ce contexte, on ne se sent plus tellement humain. frown

    Bon courage à toi !

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 15:55

        Ah merci Pianosh de ton témoignage qui donne poids au mien !

        Le fait que la Famille soit là ... est une grande fatigue, car bcp de bruits ... et pas pratique, à cause des soins  ... ou du bassin à mettre ... On a l'impression d'être en vitrine et pour moi, pour ma pudeur, c'est terrible !

        C'est vrai que la salle d'attente était ridiculement petite également, mon mari ayant préféré aller se promener dehors malgré le froid, car elle était bondée et les couloirs aussi... Un va et vient permanent très bruyant !

        D'autant plus que cette salle d'attente servait aussi pour les malades non alités attendant les soins ! alors tu vois l'affluence....

        Merci bcp Pianosh ! et bcp de bisous

    20
    Samedi 10 Décembre 2016 à 07:25

    ...ton récit me fait froid dans le dos! où est ce côté humain que j'ai connu et apprécié? nous n'avions pas de beaux locaux, peu de matériel mais nous prenions le temps d'aider nos patients même en cas de surpopulation..; J'espère que tu  n'auras plus à subir ce cauchemar!

    Gros bisous de Mireille du Sablon

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 15:47

        Coucou Mireille

        Le problème est que les pompiers ont ordre de nous emmener dans cet Hopital et pas ailleurs ! alors que faire ?

        Car c'est vrai que je crains pour une prochaine fois... l'âge venant, cela risque de m'arriver ...

        Mai j'ai rencontré un Ange dans cet Hopital ! Peut être en sera t-il de même  à une autre hospitalisation ?

        Plein de bisous Mireille et merci de ton témoignage qui console

    19
    Samedi 10 Décembre 2016 à 07:05

    C'est terrible ce que tu racontes à peine croyable mais je te crois. J'ai fait un nouveau séjour à l'hôpital cette semaine. Arrivée à 13 heures pour un panari, radio immédiate et visite du médecin. Opérée sous anesthésie générale legère à 16 heures et ressortie à 17h30. Tout le personnel charmant et respectueux mais contente de rentrer chez moi. J'ai refusé de passer la nuit à l'hôpital. Bisous

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 15:42

        Coucou Martine 85

        J'en ai parlé autour de moi dans le village... et tous ont eu une aventure de ce genre, soit pour eux-mêmes, soit pour leurs proches, dans cet Hôpital qui a mauvaise réputation ....  justifiée !!!

        Pour moi c'est la 1ère fois ! mais je me demande que faire au cas où ???

        J'ai connu ce que tu décris dans un petit Hopital dans les Vosges où non seulement on était pris en charge de suite, mais bien soigné !!! Qu'est il devenu depuis 16 ans (date d'arrivée dans le Var) ??? J'espère qu'il a gardé son côté familial et sympa !

        Ton cas particulier demande des soins de suite... et je suis vraiment contente pour toi que tu sois bien traitée à chaque fois ! Je m'aperçois, à la lecture des récits dans Internet, que c'est une grande chance !

        Bon WE ma chère Martine et merci de  tes visites qui rendent le moral

    18
    Samedi 10 Décembre 2016 à 00:25

    Coucou Luciole,

    Ce genre d'expérience est un passage aux enfers. De mémoire, le plus longtemps que j'y suis restée avant d'être libérée faute de chambre en cardiologie, fut 2 jours. Mon mari a fini par signer une décharge pour me ramener à la maison.

    Bises et bonne nuit.

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 15:30

        Ah ça je comprends ton mari ! le mien n'en revient tjrs pas ! Vive les soins à domicile !

        Merci pour ton témoignage qui corrobore le mien, chère Zaza et gros bisous

    17
    Vendredi 9 Décembre 2016 à 22:52

    Bonsoir Luciole, après avoir lu cela, être chez soi et se coucher dans son lit à soi... tant que la vie va, ben y a pas photo !!!! Le monde des cliniques surchargés de malades, de patients impatients aux urgences, hep on sa s'occuper de mon cas, ben c'est un goût d'enfer.... bonne nuit zen, bises de jill

      • Samedi 10 Décembre 2016 à 15:27

        Coucou Jill Bill

        Être chez soi, quel bonheur ! Bonheur à cultiver soigneusement ! L'Hôpital me fait peur, maintenant. Et pourtant, j'en ai connu des Urgences ... dans les Vosges notamment, dans un petit Hopital ... J'ai tjrs été bien soignée ! Des box individuels propres, la famille restant dans le Hall ou une salle d'attente... Des toilettes régulièrement nettoyées... des produits pour se désinfecter les mains dans tous les couloirs... Bref, le grand luxe à côté de celui-là !

        J'ai lu des témoignages dans Internet assez stupéfiants ! alors qu'en conclure ??? Est-ce partout la même galère désormais ?

        Merci Jill Bill et bcp de bisous

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